le paysage bobo
Le terme bobo est aussi consensuel , facile , propre que les gens qu’il nomme Certes les catégories ainsi désignées par une seule étiquette sont nécessairement stigmatisées et appauvries dans leur réalité. II est amusant d’ailleurs de voir comment chacun se défend d’appartenir à cette nouvelle gente sociale Gente quelque peu élitiste , de droite comme de gauche , et qui affiche une tolérance aux allures de condescendance…
J’ai eu l’occasion à travers ma recherche ( les enjeux du périurbain)et dans mon activité d’élue non de croiser des bobos puisque tout le monde s’en défend mais d’être confrontée à grande échelle à un flagrant délit d’esprit bobos à travers le thème du paysage. Je me suis rendue compte , avec un certain recul , que la notion de paysage avait dérivé , tant de la part des institutionnels que des chercheurs ou même d’une grosse part de la population vers une sorte de concept super puissant vide de réalité sociale ou économique , et dont la finalité unique est de viser « le beau » défini par une élite.
Ce sentiment m’a été confirmé lors d’une formation action sur l’urbanisme avec des élus .Ils n’ont évoqué leur territoire qu’à travers le paysage , le « beau « et authentique « paysage rural , patrimonial , sans jamais ou si peu démonter les mécanisme de la construction paysagère et le relier enfin à la vraie vie ! le paysage au dessus de toute réalité sociale ou économique ou même de développement durable .A l’appui, un élu , lors d’un exercice où il fallait montrer par phot o ce qui était jugé laid sur le territoire a pris la photo d’une maison en bois avec panneau photovoltaique. La philosophie bobo hiérarchise ainsi les priorités , d’abord le paysage , ensuite le développement durable dans la mesure où celui-ci s’accorde avec leur vision du beau , l’économie , le social , la vie , les gens tout ça vient et dans l’ordre bien après !
Un jour un blogueur m’avait taxé de bobo , on ne devait pas avoir la même définition.
J’ai eu l’occasion à travers ma recherche ( les enjeux du périurbain)et dans mon activité d’élue non de croiser des bobos puisque tout le monde s’en défend mais d’être confrontée à grande échelle à un flagrant délit d’esprit bobos à travers le thème du paysage. Je me suis rendue compte , avec un certain recul , que la notion de paysage avait dérivé , tant de la part des institutionnels que des chercheurs ou même d’une grosse part de la population vers une sorte de concept super puissant vide de réalité sociale ou économique , et dont la finalité unique est de viser « le beau » défini par une élite.
Ce sentiment m’a été confirmé lors d’une formation action sur l’urbanisme avec des élus .Ils n’ont évoqué leur territoire qu’à travers le paysage , le « beau « et authentique « paysage rural , patrimonial , sans jamais ou si peu démonter les mécanisme de la construction paysagère et le relier enfin à la vraie vie ! le paysage au dessus de toute réalité sociale ou économique ou même de développement durable .A l’appui, un élu , lors d’un exercice où il fallait montrer par phot o ce qui était jugé laid sur le territoire a pris la photo d’une maison en bois avec panneau photovoltaique. La philosophie bobo hiérarchise ainsi les priorités , d’abord le paysage , ensuite le développement durable dans la mesure où celui-ci s’accorde avec leur vision du beau , l’économie , le social , la vie , les gens tout ça vient et dans l’ordre bien après !
Un jour un blogueur m’avait taxé de bobo , on ne devait pas avoir la même définition.